Tu n'as qu'une vie, fais en bon usage // You got only one life, use it well

mercredi 5 décembre 2012

1984, Big Brother is watching you

Vous connaissez tous le livre de Georges Orwell 1984 ?

Et bien si vous avez aimé (le contraire m'étonnerait), vous aimerez la pièce de théâtre, belle adaptation d'un des romans les plus connus au monde.

Pas évident d'adapter une telle histoire, Big Brother is watching you, longs couloirs des ministères et autres télécrans... Et pourtant le défi est relevé !

Ne m'y connaissant pas trop en théâtre, je ne me permettrait pas de faire une critique comme je peux le faire sur les livres, je vous dirais seulement qu'après avoir adoré le bouquin, j'ai beaucoup aimé la pièce.

Pour les connaisseurs : mise en scène de François Bourcier

Ca se joue en ce moment, jusqu'au 1er mars 2013, tous les vendredis soirs au Théâtre de Ménilmontant. L'adresse c'est : 15 rue du retrait, 75020 PARIS.

Ici, le lien qui vous emmènera vers le théâtre : http://www.menilmontant.info/ (cliquer sur : ouvrir dans un nouvel onglet)


La Cerise.

mardi 4 décembre 2012

Les Fontaines

Un bar jeune en âge, jeune de fréquentation (dans la limite du raisonnable !). 

"Les Fontaines" a ouvert début septembre 2012, sur la Place Stravinsky (ou la rue Brisemiche comme on préfère) juste à côté du Centre Georges Pompidou, vulgairement appelé Beaubourg dans le jargon parisien. 
Bref, facile d'accès et en plein centre de Paris. 

L'ambiance y est décontractée, relax, et surtout, on fait un gros retour en arrière. Ce qui frappe en premier quand on rentre dans ce bar, c'est la déco. Carrément vintage, on a l'impression d'être dans les années 50-60, avec un bar en formica, des miroirs comme avant et des tables en bois simple. 

Ici on ne se prend pas la tête, quand je demande aux barmen et serveurs de faire leur portrait chinois, ils acceptent sans problème.

Bertrand, barman/serveur de 29 ans me dit que s'il était une boisson, ce serait un whisky sour, un poulet coco pour un plat ou encore un bagpack concernant un sac. Quelle âme de voyageur !
Quant à Jordan, jeune barman de 22 ans, s'il pouvait être un animal ce serait un okapi, et un violoncelle pour un instrument de musique. On sent la culture.
Benjamin, lui, est barman et a 27 ans. S'il devait être un vêtement ça serait une chemise (vous pourrez le repérer facilement grâce à ça quand vous irez aux Fontaines d'ailleurs !), et pour une chanson ce serait "all you need is love" des Beatles. Voilà un jeune homme passionné de musique et des 60's. 
Le dernier barman/serveur, Alex, 24 ans, a choisi le poulet curry comme plat, le sac à patate pour un sac et une pinte de record pour une boisson. Jeune homme plein d'humour et d'entrain. 
On termine par le responsable du bar, Boris, 29ans. Lui il tape dans le cru, car il voudrait être un steack tartare si on devait le manger, un requin s'il devait devenir animal, ou encore des Adidas SuperStar pour des chaussures, un grand classique. 

A vous de devinez qui est qui quand vous les rencontrerez ;).

Côté ambiance on est bon. Le staff est sympa, souriant, joyeux. Les clients aussi, ici on n'est pas dans un bar lounge où chacun fait sa vie. Ca se parle, ça s'excuse, ça se dit pardon... Bref, ça se civilise et se respecte.

Côté conso, vous pouvez vous lâcher en toute tranquillité ! C'est 5 ou 6 euros le cocktail, PRIX NORMAL !! Pour un soda ce sera environ 3€, personnellement c'est le prix que je paye pour un perrier violette, ma boisson fétiche. Pour les boissons chaudes, ce sera moins de 4€.
Quant à la bière, c'est 5€ maximum la pinte, toujours en prix normal. 

Pour la musique, on va plutôt être sur un versant alternatif et original. Ici pas de house ni de dance commerciale. On passe de l'afrobeat, du dub, de l'électro, du jazz, du hip-hop... Bref, tout plein de bons sons qui vous feront agréablement vibrer les tympans. Tout aussi agréable, la musique n'est pas à fond donc on s'entend encore quand on parle, ce qui n'est pas négligeable.

Pour les fumeurs : grande terrasse chauffée.
Pour les non fumeurs : grand intérieur chaleureux.

Bref, un bar fort agréable, central, accueillant et auquel on a vraiment envie d'y retourner. Autant pour faire la fête un soir, que pour aller bouquiner ou bosser en journée.

La Cerise.




vendredi 30 novembre 2012

Des aiguilles et de la laine

Bonjour à toutes et à tous !

Vous voulez vous détendre ? Passer de bons moments entre amis ? Trouver un nouveau moyen de lâcher prise ? 

Voilà mon conseil du jour : le tricot !

Prenez une pelote, deux aiguilles (la taille correspondant à ce qu'il y a d'écris sur votre pelote !), un bon thé. Installez vous confortablement et c'est parti !

Point mousse, point jersey, point de blé, point de riz... Soyons fous/folles, créons sans nous arrêter. Pour nous, pour les autres, pour qui vous voulez !

Un pull, des mitaines, une écharpe, des gants... On a le choix. En plus on est en plein hiver, qui n'a pas envie de s'enrouler dans une belle pièce en laine toute moelleuse ?? 

Bref, rien de mieux que le tricot pour passer un bon moment avec soi-même, ou partager avec des inconnu(e)s ! 

Et pour ça, c'est ici que ça se passe : 


http://www.cafetricotstudio.com/

Cet endroit vous accueille du mardi au samedi, de 10h à 19h. Vous pouvez y aller et simplement vous poser pour tricoter. Ou encore pour acheter de la laine de belle qualité, prendre des cours de tricot ou simplement découvrir ce lieu atypique. C'est 2 rue Auguste Barbier, dans le 11ème.

Sur ce, je retourne à mes aiguilles :).

La Cerise.


jeudi 29 novembre 2012

Out

Roman de l'écrivaine Natsuo Kirino, j'ai été assez mitigée en le lisant. Prise entre le sentiment de vouloir fermer le bouquin et ne pas continuer, et celui de le terminer le plus vite possible afin d'en connaitre le dénouement. 

Pour commencer, j'ai trouvé l'écriture (ou est-ce la traduction ? Mystère) assez mauvaise. Pas super fluide, quelques fautes de grammaire ou de liaison. Je suis peut-être trop exigeante mais quelques tournures m'ont vraiment parues bizarre et pas particulièrement françaises. 

Enfin, l'histoire étant relativement bien ficelée, les personnages étant attachants, attachiants et intrigants, je me suis accrochée jusqu'au bout et j'ai terminé l'histoire. Même si par moment on se perd un peu...

Ce qui m'a motivée avant tout c'est le côté japonais du livre. Je me suis découvert une nouvelle passion pour la littérature japonaise cet été (avec "Les bébés de la consigne automatique" dont j'ai également fais un article) et dorénavant tout ce qui y a attrait, je prends. 

Ce qui fait, selon moi, le petit plus de la littérature japonaise, et donc de ce bouquin "Out", même s'il n'est pas terrible, c'est que l'image qu'on a du Japon est assez lisse. On voit les japonais comme des personnes très respectueuses et rentrant dans le moule du travail dès qu'il le faut. Mais dans ce bouquin, tout comme dans "Les bébés de la consigne automatique", c'est cette violence de dingue qui en sort qui fait qu'on accroche. Des tortures, des meurtres... Le côté obscure des écrivains japonais ressort beaucoup dans leurs livres. On voit aussi un côté "cloîtré" dans les esprits des personnages, en combat avec leurs actes ; ainsi que le côté respect, politesse, et autre "il faut bien présenter". Enfin, tout ceci n'est que mon point de vue. 

En tout cas, ce livre ne m'a pas emmenée très loin, et j'ai été déçue. Je ne vous le conseille pas spécialement, et si vous aimez la littérature japonaise, jetez-vous plutôt sur les Murakami (Ryû autant que Haruki).

Cordialement, chers lecteurs.

La Cerise.


jeudi 22 novembre 2012

Franck Thilliez, maître du polar ?

J'avais déjà fait une rubrique sur un de ses livres, "Fractures". Depuis, j'en ai enchaîné quelques autres : "La Mémoire Fantôme", "Vertiges", "Syndrome [E]" et actuellement je relis "La Chambre des Morts".

Je vous fais un petit article sur cet écrivain car il vaut vraiment le détour et qu'il n'est pas aussi connu que ses compères Grangé et Chattam.

Franck Thilliez c'est un écrivain d'une quarantaine d'année. Un peu barré dans sa tête je pense, vu ce qu'il écrit. La plupart de ses histoires se situent dans le nord de la France (d'où il est originaire) mais il nous fait aussi de temps en temps voyager un peu en Bretagne, Ile de France ou quelques pays ensoleillés comme le Maroc ou l'Egypte. Même si pour ces voyages il nous emmène aussi dans des endroits et des histoires glauques et morbides.

Si vous aimez la psychiatrie et autres troubles cérébraux, foncez et n'hésitez pas.
Thilliez vous emmènera dans les bas fonds du cerveau humain, de ses fonctionnements et dysfonctionnements.

Personnellement s'il y a bien un auteur dont je peux lire les livres d'affilé sans me lasser, c'est Franck Thilliez. Autant les personnages reviennent et évoluent d'un livre à l'autre, autant les histoires se suivent et ne se ressemblent pas.

Un auteur à ne pas manquer.

La Cerise


jeudi 15 novembre 2012

La couleur des sentiments


Un best-seller comme on dit. Un livre mis rapidement sur grand écran, qui a eu beaucoup de succès. Certains diront que c'est un livre pour femmes, plein de bons sentiments. Peut-être pour les femmes oui, mais certainement pas plein de bons sentiments.

Personnellement, ce livre m'a touchée. Un peu de difficulté à réellement me plonger dedans, mais une fois les deux trois premiers chapitres passés, on est happé sans pouvoir se détacher des personnages qu'on découvre. 

Synopsis (piqué sur Amazon) :

Jackson, Mississippi, 1962. Dans quelques mois, Martin Luther King marchera sur Washington pour défendre les droits civiques. Mais dans le Sud, toutes les familles blanches ont encore une bonne noire, qui a le droit de s'occuper des enfants mais pas d'utiliser les toilettes de la maison. Quand deux domestiques, aidées par une journaliste, décident de raconter leur vie au service des Blancs dans un livre, elles ne se doutent pas que la petite histoire s'apprête à rejoindre la grande, et que leur vie ne sera plus jamais la même.


Bon, là comme ça ça ne parle pas forcément. Des blancs, des noirs, des domestiques et du racisme. Rien d'exceptionnel dans le Mississipi en 1962. Seulement la tournure que prennent les choses est tout à fait étonnante. Les personnages qui peuplent ce livre sont à la fois aimables, détestables, claquables, enviables et autres discutables. Mais aussi courageux ou lâches, garce ou adorable, compréhensif ou carrément méchant... Bref, tout un tas de sentiments mélangés qui vous feront adorer ce livre qui vaut vraiment le détour. 

C'est bien écrit, l'histoire est belle, et on n'a pas envie que ça s'arrête. On veut une suite, rester avec les domestiques, les blancs, les enfants. On veut connaitre leur futur, ce qu'ils vont devenir... Mais ça, ce sera à votre imagination de le créer.

La Cerise.


mardi 4 septembre 2012

Les orchidées rouges de Shanghaï

Témoignage bouleversant d'une "femme de réconfort". Mais qu'est-ce qu'une femme de réconfort me direz vous ??

Alors c'était lorsque les Japonais ont envahis une bonne partie de l'Asie du Sud lors de la 2nde Guerre Mondiale. Ils allaient tout simplement chercher de (très) jeunes Coréennes en leur promettant un travail et une éducation . Au final ces jeunes filles se retrouvaient à devoir "réconforter" les soldats de l'armée japonaise en manque de femmes et forcément de sexe.

Les Japonais étant bien connus pour leurs pratiques dérivantes, je vous laisse imaginer la suite. 

Ce livre est le récit d'une histoire vraie, frappante, touchante et qui, personnellement, m'a marquée pour de nombreuses années. 

Dans la veine de "Mémoires d'une Geisha", en différent. 

La Cerise. 



Les bébés de la consigne automatique

Acheté par inadvertance en cherchant un bouquin de Haruki Murakami, le nom de famille étant le même je n'ai pas fais attention. 

Un livre destructeur qui nous emmène dans l'histoire de deux jeunes japonais, frères de coeur. On est happés par les personnages. On apprend à les connaitre, les découvrir au fil du livre et des chapitres. Une violence typiquement japonaise, des caractères bien particuliers et toujours cette politesse asiatique si connue, voire un peu rigide par moment ;). 

On suit ces garçons de leur plus tendre (si l'ont peut dire) enfance jusqu'à leur adolescence mouvementée en passant par la pré-adolescence, la découverte du sexe, de la violence, de leurs premières heures de vie... 

On grandit avec eux sur une île, puis on évolue dans le Tokyo des SDF, de la prostitution et du showbiz. De l'homosexualité, de la mort et de la déchéance. 

Une belle découverte de la littérature japonaise pour ma part, littérature que je connais peu voire pas du tout. 

A lire absolument.


La Cerise.



samedi 25 août 2012

Envie de chinois ? Volta !!

Envie d'un bon chinois pour petit budget ??

Dirigez vous vers la rue Volta, dans le 3ème arrondissement de Paris.

Métro : Arts et métiers, ligne 11
A 2mn à pied, prendre la sortie rue Turbigo côté des numéros pairs.

Petit restaurant qui ne paye pas de mine, celui où je vais est "chez Xu", au 9 rue Volta.

Des plats que j'ai goûtés, j'ai préféré le Pho. Soupe traditionnelle vietnamienne. Ils font aussi un très bon potage pékinois. Ainsi que tous les plats chinois et vietnamiens basiques que nous connaissons : bo bun, nouilles sautés, boeuf aux oignons, riz cantonais etc...

Vous préférez vous aventurez vers quelque chose de nouveau et d'inconnu ? N'hésitez pas à prendre une soupe aux tripes ou des tripes sautées. Dépaysement garanti. Personnellement je n'aime pas les tripes alors très peu pour moi.

Prix : soupe Pho 6€, un plat entre 6 et 8/9 euros.

Il y a aussi des "banh bao", plus connus sous le nom de "brioche chinoise" ici. Ce sont des brioches cuites à la vapeur, nature ou fourrées à la viande (porc le plus souvent). Un régal pour les papilles !

Bref, plein de saveurs, un très bon "pho" et un personnel gentil et accueillant. Ce restaurant ne vous ruinera pas et vous en ressortirez à coup sûr l'estomac et le porte monnaie bien remplis !!

La Cerise.





Destin croisé (le mien) (2010)

Part 1 : 

Moi j'habite à Paris, j'ai 23 ans. Ca m'fait penser à la photo. Paris et la photographie. C'est tombé comme un cheveux sur la soupe. Une envie, un conseil, un budget et c'est parti. En long en large et en travers, Paris ma jolie, tu finiras dans mon ordi. Je te photographie jour et nuit, je te shoot, je t'envie. Je t'aime et je te hais, mais sous mon objectif, je t'admire comme jamais. Je te cherche, je te fouille, je t'enfouis dans mon esprit. Paris my city, Paris my love comme je dis souvent. Je te shoot, je te prends, toi ma ville, toi ma charmante. Je t'aime comme je te hais, j'ai du mal à te quitter. Sous mon objectif je t'admire comme jamais. Tu me demandais pourquoi l'écriture, parce-que Paris, une de mes meilleures inspirations photographiques. 


Part 2 : 

J'me rappelle je me cherchais. Dans les tréfonds de Paname, j'y perdais toute mon âme. J'me suis rendu compte que j'aimais aider les autres, en voyant un mec pleurer à Jussieu, les quais. J'me cherchais j'me trouvais pas, j'étais perdue, j'me sentais nulle. L'école, les potes, surtout les potes. Embarquées dans le tourbillon de la jeunesse parisienne, j'ai oublié. Puis je me suis requinquée, j'ai dressé la tête et j'ai voyagé. Cette envie de donner grandissait en moi comme du lierre sur un mur. Renseignements pris me voilà débarquée, à l'IRTS Paris, ailleurs ça m'aurait bien fait chier ! 


Part 3 : 

Pourquoi l'écriture ? Parce-que j'avais perdu tout ça. A Paris pas le temps, la java est là. La tête qui tourne, la vie qui défile. Plus le temps pour rien, pas envie d'me poser. Ca me manquait, j'en voulais, écrire, il fallait recommencer. Voilà pourquoi l'écriture, là où je t'ai croisée. 

La Cerise. 










Lettre à la plume (2010)

Tu es venue un beau matin, je ne sais plus vraiment comment ni pourquoi. Tu t'es pointée l'air de rien, besoin d'en parler, besoin de dire. Il faut qu'ça sorte. Ca a commencé par un blog, et oui, c'était la mode. Merci internet ? Le côté narcissique n'y est pas totalement pour rien non plus. 

De fil en aiguille, des textes se sont créés, au rythme de mes doigts sur le clavier. Tu t'étais installée. Des tonnes de cahiers j'ai acheté, pas un seul n'a été rempli, je préférais la mélodie de l'azerty. 

Pendant deux ans, ce quotidien, écrire, s'exprimer, il faut qu'ça sorte. 

Un beau jour tout s'arrête. La panique s'installe, les mots ne sortent plus. Oh plume, où es-tu partie ? Tu m'as laissée là, seule face à cette terrible feuille blanche. De temps en temps tu passais me faire un petit coucou, bien discrète, il me semblait que tu te cachais au fond d'un trou. Tu étais là sans l'être, me laissant seule avec ma peur de ne plus jamais pouvoir écrire. Alors j'ai abandonné, je t'ai laissé filer, contre mon gré. Pendant trois ans tu n'étais plus là, toi ma plume, mon inspiration, mon envie d'écrire. 

Quand un beau jour tu frappas à ma porte. Un tout petit "toc toc" qui me fit hésiter. Tu t'étais cachée sous forme d'option pour ma nouvelle formation. Là je t'ai sauté dessus, trop heureuse de te revoir, j'en ai profité. Les choses ont bien été faites, je suis avec toi maintenant. 

Toi ma plume, tu as su revenir au moment opportun, quand une toute nouvelle vie s'imposait à moi. Tu m'as aidée, tu m'as portée. Maintenant que tu es avec moi, s'il te plait, reste là. Car sans toi il y a un vide, un trou, une certaine forme d'ennui. 

La cerise.



vendredi 24 août 2012

Lettre au bonheur

Cher bonheur,

plusieurs fois tu as frappé à ma porte. Plusieurs fois j'ai cru que j'étais capable de t'accepter mais en fait, ce n'était pas si simple que ça !

Cette fois, cher bonheur, j'ai envie de te dire : je suis prête. Alors forcément, toujours dans un coin de ma tête je me demanderais ce qui va me tomber sur le bout du nez quand tout va bien, mais ceci est humain quand on est habitué(e) aux crasses de la vie non ?

Mais toi, bonheur, je suis bien décidée à t'accepter tel que tu es, avec tes défauts et tes qualités, ta perfection et tes si nombreuses imperfections. Mais on s'en fiche parce qu'on le sait. Le bonheur pur sans fissure n'existe pas, ou est artificiel et trop éphémère. Même non artificiel il est éphémère, mais au moins on est plus conscient de ce qui se passe.

Bonheur, toi qui va et qui vient, qui pointe le bout de ton nez lorsqu'on s'y attend le moins. Tu es loin d'être facile à accepter. Mais je t'aurais. Je me battrais jusqu'au bout s'il le faut, mais je t'aurais.

My friends, keep smiling !

La Cerise.


(Haruki Murakami)

vendredi 13 juillet 2012

Mille soleils splendides

Ecrit par Khaled Hosseini, auteur de "les cerfs-volants de Kaboul".

C'est l'histoire d'une jeune fille, qu'on voit vite devenir femme. Et puis c'est l'histoire d'une petite fille et de son amoureux, qu'on voit grandir, vivre, être heureux et malheureux. Ils s'aiment, se séparent, se font des promesses. 

La femme, on la suit dans ses combats, sa soumission, sa guerre muette et interne. 
La petite fille, on espère qu'elle s'en sortira et que la guerre ne l'aura pas. 
Ces deux vies là, qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre vont se retrouver un peu par hasard. Et on les suivra jusqu'au bout. 

Mais ce n'est pas si simple en Afghanistan, pays en guerre depuis des années, particulièrement quand les Talibans arrivent au pouvoir. 

Ce n'est pas un livre facile à lire. Il faut être solide. Il y a des scènes violentes, je vous passe les détails. En même temps, j'ai beaucoup appris sur l'histoire de l'Afghanistan, la culture du pays... Ce ne sont que des bribes mais, quand on ne connait rien à cette région du monde, c'est déjà beaucoup ! 

C'est un roman bien ficelé entre histoire et fiction. On est là bas, on a envie d'être auprès des personnages, de les aider ou de les enfoncer. On est pris dans l'histoire et quand la fin arrive, c'est presque trop tôt. 

C'est dur, ça fait mal, mais c'est beau. Deux vies entières, qui à la base, ne devaient jamais se rencontrer.

La cerise.




Les chroniques de San Francisco

On a tous plus ou moins entendu parler de cette série de livres. 8 tomes écrits par Armistead Maupin.

Jusqu'à maintenant j'ai lu un tome et demi. Oui, le deuxième est en cours de lecture. Et je sens que je ne vais pouvoir m'arrêter jusqu'à avoir tourné la dernière page du dernier tome.

Roman fait de dialogues, peu de descriptions, beaucoup de personnages. On pourrait croire qu'on va s'y perdre mais les chapitres étant vraiment courts, on se retrouve vite dans chaque histoire et on replace rapidement les personnages dans le dernier contexte dans lequel nous les avons laissés. On s'y attache, on a envie de savoir ce qu'il va se passer. Le suspens est bien maintenu, tellement bien qu'on se dépêche de lire et qu'on ne lâche plus le bouquin pour retrouver au plus vite les personnages et savoir dans quelle galère ils se sont encore embarqués. Ces mêmes personnages sont attachants, on les aime, on les maudit (très peu). On leur souhaite le meilleur, on les suit dans leurs péripéties et on a hâte de voir la suite. 

On apprend à découvrir San Francisco et ses bars gays, son ouverture d'esprit et son franc-parler. Cette ville sans tabou avec un côté mondain. Des milieux différents qui se croisent et se décroisent, des personnes qui ne devaient pas se rencontrer et puis finalement... Les hasards de la vie, de la ville, des années 70. Mettez tout ça dans un shaker, secouez bien et appréciez. Bien frappé. 

Bref. Un vrai moment de lecture détente tout en savourant une littérature certaine.

Fan des 70's, des histoires délurées et absurdes, des romans avec beaucoup de dialogues et peu de descriptions, connectez-vous vite sur amazon et partez, comme moi, à la rencontre de Mary-Ann, Mrs Madrigal, Mona et autre Mouse.

La cerise.






jeudi 12 juillet 2012

Fractures


Un bouquin qui risque de vous mettre mal à l'aise. On est embarqués dans des psychismes compliqués et psychotiques, des manipulations, des incompréhensions... On est vite pris dans l'histoire et rapidement on ne peut plus détacher les yeux des pages qui défilent. 

Pour ceux qui aiment les histoires vicieuses et tortueuses. 

Ici on suit une jeune femme à l'histoire de vie tragique, au présent qui n'a ni queue ni tête et au futur plus que flou. Une soeur jumelle morte il y a dix ans, un père qui tente de se suicider, une mère atteinte du locked-in syndrome... Et par-dessus tout, une chemise pleine de sang retrouvée dans sa propre baignoire. Où tout cela va-t-il la mener ??


C'est un petit livre qui se lit vite mais qui en même temps vous emmènera loin. Il pourra vous faire faire des cauchemars (ou était-ce à cause de la fièvre et que je délirais à moitié ? Probablement un mixe des deux...)

En fait je ne sais pas trop quoi dire de ce bouquin, à part que si vous aimez les histoires barrées, je vous conseille vivement Franck Thilliez, petit auteur français au visage sympathique mais un peu fou dans sa tête. Il y a quelques années j'avais lu "la chambre des morts" et il m'a également laissé un souvenir bizarre... 


La cerise.


mercredi 11 juillet 2012

Back to the oldies

Ce week-end, c'était Le Mans Classic 2012. Kézako ?!

C'est une course qui dure 24H (comme les 24H du Mans), mais avec des vieilles voitures. De 1923 à 1979. Il y en a pour tous les goûts. De la vieille voiture d'avant guerre au prototype futuriste des 70's. 

Pour le côté écolo, à part les petites "écocup", on repassera. Je sais je sais, je suis bonne pour au moins deux cents ans de compost et au moins autant de bouteilles à recycler... 

Pour l'ambiance 60's, on y est ! Une musique digne des meilleurs années hippies (born to be wild, california dreaming etc...), un décor rempli de pin ups et de vieilles pompes à essence qui nous donne envie d'enfiler nos robes évasées et nos semelles compensées.

Quant aux voitures. Pas besoin d'aller dans les paddoks (stands où les voitures sont garées et chouchoutées en attendant de courir), une ballade sur les parkings est suffisante. Aston Martin, Austin Healey, MG, Lotus, Porsche and co se sont toutes donné rendez-vous ici ce week-end. Bien sûr, la plupart des voitures sont anciennes et de collection. Des lignes parfaites à mon goût, des couleurs originales, un entretien de malade... Que du bonheur pour les amateurs de vieilles voitures. Quant aux passionnés, ils seront ravis de discuter technique et moteurs avec les autres visiteurs rencontrés au gré des averses et des visites. 

Bon, je dis qu'il ne faut pas spécialement aller dans les paddoks mais j'avais tout de même un pass qui me permettait d'y accéder. Ô joie, Ô bonheur ! Voitures d'avant guerre, me voilà ! Quelques photos...






















On voit aussi les voitures courir. C'est impressionnant, bruyant pour certaines, silencieux pour d'autres. Les plus récentes vont assez vite, quant aux plus vieilles, on a tout le temps de les admirer lorsqu'elles passent =). Je n'ai pas pris beaucoup de photos, voilà un léger échantillon.





Contrairement aux 24h du Mans, toutes les voitures ne courent pas en même temps. Il y a plusieurs groupes qui tournent 4 fois 1H environ. Ce qui est bien car ça permet de vraiment pouvoir se poser et regarder les voitures que l'on préfère voir courir, plutôt que de tout se taper même s'il y en a qui ne nous plaisent pas forcément.


Au Mans Classic, on peut aussi se faire sponsoriser par TOBLERONE ! Vous pensez que si on gagne la course, on gagne notre poids en chocolat ? ;)



Et on en prend aussi plein les yeux, aux détours d'une route ou d'un chemin...







Pour terminer, petit guide de survie pour jeune femme amatrice accompagnant sa moitié passionnée de voiture. 

A emporter avec vous : 

- des bouchons d'oreilles ! Si vous ne tenez pas à devenir sourd ou vous tapez la migraine du siècle avant la fin du week-end, je vous conseille de vous armez de ces petits objets forts disgracieux mais ô combien précieux

- un appareil photo convenable, pas votre iphone ! Vous aurez sous les yeux des merveilles de voitures de 1923 à 1979, alors même si c'est très tendancebranchéfashieun et autre coolitudes, oubliez l'instagram et profitez de la pureté des pièces que vous avez sous les yeux

- des vêtements imperméables. Et oui, au Mans, il pleut. Beaucoup. Si vous ne voulez pas finir trempette comme une grenouille et devoir courir acheter un pantalon au SUPER U du coin, équipez-vous ! (c'est du vécu !)

- une anti-sèche. Pour ne pas vous taper la honte du siècle en sortant une énormité plus grosse que vos chevilles quand vous enfilez vos superbes ballerines dernier cri au hasard d'une de vos multiples, mais fort intéressantes, discussions avec un ou une passionné(e) (plus souvent un que une d'ailleurs), prenez des notes avant de partir ! Si vous oubliez, hochez la tête gentiment en approuvant ce que votre interlocuteur dit, ça fonctionne aussi.  Vous pouvez aussi essayer de dévier la discussion vers un sujet sur lequel vous êtes plus calée (la récente séparation de Katie Holmes et Tom Cruise peut-être), mais il y a malheureusement peu de chance pour que cela fonctionne... 


- un livre ! Oui, madame, monsieur, c'est bien sympa de voir des vieilles voitures tourner sur un circuit et se balader dans l'enceinte du truc mais il y a un moment, généralement quand on est en train de regarder la piste, où l'ennui survient. Pour ma part je laisse ma moitié s'exalter devant les voitures et jouer les paparazzi et, plutôt que de jouer les compagnes esseulées, je prends mon indépendance à deux mains et elle et moi allons filer le parfait amour (abstrait et temporaire), du côté de San Fransisco (les chroniques). N'importe quel bon bouquin fera l'affaire ! 
Autre alternative : envoyer des sms à sa super copine pour se raconter les derniers potins du week-end. 


Bref. Une expérience qui a lieu tous les deux ans, sur le circuit du Mans, début juillet. Même si vous n'êtes pas passionné, juste pour le plaisir des yeux, ça vaut vraiment le coup. De voir toutes ces voitures qu'on ne croise que trop rarement dans la rue, c'est vraiment du bonheur. C'est beau, l'ambiance est sympa, les gens sont gentils, et on passe un bon moment. On voit beaucoup de vieilles marques de voiture qui n'existent plus et dont je ne pourrais vous citer les noms pour cause de mémoire non fiable. Bon, il faut à la base être un minimum intéressé, on ne se dit pas : tiens, si j'allais au Mans Classic alors que les voitures ça me fait ni chaud ni froid ! Mais pour avoir été aux 24H du Mans voiture il y a quelques semaines... Ca n'avait tout simplement rien à voir ! 

Rendez-vous dans 2 ans !!

Pour plus d'infos, cliquez ici : http://www.lemansclassic.com/

La cerise.

Langage de charretier




Où : métro parisien, ligne 6.
Quand : il y a quelques semaines.

J'étais à Charles de Gaulle Etoile, terminus de la ligne. Je monte tranquillement dans le premier wagon, juste derrière le chauffeur, pour être au plus près de ma sortie mais aussi par flemme d'aller plus loin sur le quai. Et oui, on est parisien où on n'l'est pas ! 

Le signal sonore retentit, un mec avec sa valise se faufile entre les portes. Forcément il reste coincé (et oui, encore un).  Il insiste, crie, hurle, force les portes comme il peut et finit par réussir à s'engouffrer dans la rame du métro. Toute cette scène s'étalant sur de longues secondes, faisant perdre le temps des gens qui sont là, prêts à partir et regardant ce qu'il se passe d'un air ahuri.

Finalement, le monsieur tout énervé se met à hurler après le chauffeur du métro, à l'insulter de tous les noms d'oiseaux qui lui passent par la tête. Ayant ma musique sur les oreilles, je devine plus qu'autre chose ce que ce malotru hurle mais cette scène est tout simplement insupportable. A quoi bon se mettre dans un état pareil alors que ce monsieur s'est mis lui-même dans cette situation et qu'un autre métro allait arriver quelques minutes après ?! Surtout lorsqu'on est à la première station d'une ligne, le débit est rapide. Je ne comprenais pas...

Bref. Monsieur Charretier s'énerve jusqu'à la station suivante (un peu plus d'une minute donc, quand même hein...). Station où le chauffeur descend. Et là, Monsieur Charretier descend sur le quai, hurle encore pluuuus après ce pauvre chauffeur qui après tout, n'a fait que son travail ! 

Tous les voyageurs du wagon et moi-même le regardons avec de grands yeux. Je me suis dis qu'il allait nous claquer entre les pattes ce bon monsieur, à s'exciter comme ça tout seul. 

Le métro repart, et le charretier de service continue à s'énerver, encore et encore... Là une dame intervient et, de ce que je comprends, lui dit que ça ne sert à rien de se mettre dans des états pareils et surtout, de déblatérer des insultes pendant 20ans. Seulement là, je dois descendre. 

Je n'aurais pas le fin mot de l'histoire. 

Mais une fois de plus, la nature humaine m'aura bien surprise. Se mettre dans un état de stress, de nerfs, pour quelques minutes... Taper dans la porte et insulter un "pauvre innocent" parce qu'on n'assume pas ses conneries et qu'on s'est tapé la honte de sa vie (accessoirement)... Vraiment, tout ça me dépasse. Je ne le dirais jamais assez mais sérieux les gars, dans le métro, cool !!!

La cerise.
Dessin : Bryce.

lundi 2 juillet 2012

Le bonheur a portée de main ?

Parfois le bonheur est là, juste à côté ou en face de nous, et on se refuse à le voir. On se refuse à lui ouvrir grand les bras pour lui dire : "viens là que je t'accepte dans ma vie !"

On peut relativiser et se dire que nous avons tout pour être heureux, que nous ne sommes pas en train de mourir de faim en Ethiopie. Mais ça ne fonctionne pas comme ça. Accepter le bonheur, se donner le droit d'être heureux, est-ce vraiment donné à tout le monde ? Tout ceci est très subjectif et bien sûr, chacun aura sa propre réponse à cette question. 

Pour ma part je n'en ai pas. J'oscille entre l'optimisme de me dire qu'on a qu'une vie et qu'on a plutôt intérêt à la croquer à pleines dents, la culpabilité de ne pouvoir profiter de tous les bons moments à 100% et le fait de voir ce putain de bonheur à portée de mains et de ne pas réussir à l'accueillir comme il se doit. 

Le bonheur est juste là mais je ne le prends pas. Et pourtant ce n'est pas l'envie qui m'en manque ! Je n'ai qu'à tendre la main et hop, je le choppe. Mais quelque chose en moi n'est pas d'accord avec ça. J'ai l'art de mettre les bonnes situations en échec. 

Tout ceci est un merveilleux travail d'introspection à faire, de posage, de réflexion, de prendre le temps de comprendre le pourquoi du comment. Se découvrir, se comprendre, changer !

Et vous ? Quel est votre rapport au bonheur ? 


La cerise.

samedi 30 juin 2012

Faute d'y aller, mangez-en !

Il y a quelques semaines une amie m'emmenait manger tibétain. Un resto tibétain pas cher et bon sur Paris ? Je fonce !!

Je connais un petit peu la cuisine tibétaine alors j'ai hâte de découvrir ce nouvel endroit même si je sais pertinemment que je prendrais les fameux momos, grand classique délicieux des hauts plateaux.

Et là, explosion de bonheur culinaire. Un menu chargé (entrée, plat, dessert). Des plats relevés mais fins, épicés mais pas trop. Pour les connaisseurs : les momos (qu'ils appellent momok dans ce restaurant) sont excellents ! Ce sont des bouchées à la vapeur n'ayant strictement rien à voir avec les bouchées chinoises que l'on peut trouver chez le traiteur du coin. Généralement ils sont aux légumes (épinards, fromage) ou à la viande (boeuf) accompagnés d'une sauce à base de tomates.

La première fois que j'y vais je prends donc les fameux momos et ne m'aventure pas trop dans la cuisine tibétaine. L'entrée était une soupe, simple et efficace. Quant au dessert, yaourt sucré au miel et graines de sésame. Facile mais bon et très bien pour terminer un repas.

Hier soir je retourne dans ce même restaurant avec, pour but, de mieux découvrir les plats tibétains. J'ai de nouveau opté pour une soupe en entrée. Oui, c'était soupe ou salade et ceux qui me connaissent bien savent que les crudités ne sont pas mes amies. 
     - Donc soupe au boeuf et au fromage de chèvre. Un délice. Le goût du chèvre n'était pas trop fort, juste ce qu'il fallait. Même ma moitié, qui n'est pas fan de fromage, a aimé. 
     - Plat principal : boulettes de boeuf à la coriandre et ses légumes. Pas mal même si on ne sentait pas assez la coriandre à mon goût. Je pense qu'ils ont eu la main légère afin d'européaniser le plat.
     - Dessert : boisson lactée au yaourt, sucre et citron. Au premier abord ça m'a fait pensé à un lassi (boisson indienne) mais en fait pas du tout ! Très bon, pas trop sucré et manque un chouille de citron (j'aime l'acidité). Mais j'y reviendrais.

En accompagnement j'ai choisi un "thé des moines" qui est un thé vert au jasmin et à la cardamome. Un véritable délice qui n'empêche pas de dormir.

Bref, pour les aventuriers culinaires, je vous conseille vivement ce restaurant. 
D'une parce-que les restaurants tibétains à prix raisonnables ne courent pas les rues à Paris. Les restaurants tibétains tout courts d'ailleurs, cher ou pas.

De deux parce-que c'est une vraie découverte pour les papilles et que le Tibet a sa propre identité culinaire.

De trois : la salle est vraiment agréable. Si vous allez au fond de la salle il y aura un lambris foncé qui mettra une ambiance cosy additionnée à l'ambiance bouddhiste naturellement présente.


Les prix : le plux avantageux est de prendre un menu. Tous ont un choix "plat entrée dessert" à 16,50€ ou 17,50€. Si vous prenez le menu à 22,50€ vous aurez en prime un quart de vin rouge ou rosé, un café ou un thé. 
Il y a aussi des menus spéciaux pour le midi, qui sont un peu moins chers. Je ne connais pas le contenu en revanche, n'étant allé au Yak que le soir.

A la carte les prix sont raisonnables et tournent entre 4€/6€ pour les entrées à 10€/15€ environ pour les plats principaux. 

Boissons : un choix intéressant de thé. En partant du "tchaï" tibétain (thé au lait au beurre salé de yak), passant par le "tchaï" indien (thé au lait et à la cardamome, sucré), et les classiques thés verts ou au jasmin...
Environ 4€.

Adresse : 15 bd du temple, 75003 PARIS
Métro REPUBLIQUE (lignes 3, 5, 8, 9, 11) ou FILLES DU CALVAIRE (ligne 8)


Avantage : pas besoin de réserver, le restaurant n'est pas blindé.

La cerise.



La princesse des glaces

Un livre qui vous rafraîchira cet été ! L'auteur vous embarque dans l'hiver suédois, les pieds dans la neige. Bon d'accord, j'exagère un peu, l'histoire principale ne tourne pas autour de la météo suédoise. 

C'est l'histoire d'une femme, ni jeune ni vieille, qui découvre le corps de sa meilleure copine d'enfance. Cette femme habite normalement à Stockholm mais pour des raisons que vous découvrirez par vous-même, est de retour dans son petit village d'enfance nommé Fjällbacka, sur la côte ouest suédoise. 
Cette femme n'est ni flic ni détective, c'est une écrivaine de biographies. Rien d'extraordinaire en soi. On pourrait presque se demander pourquoi c'est elle le personnage principal. Ca, je vous laisse le comprendre tout seul...
Grâce à ça, on ne voit pas vraiment le côté "enquête" du polar mais plutôt l'histoire personnelle de chaque personnage. C'est un point de vue intéressant et ça change des polars habituels avec le vieux flic alcoolo aigri, la jeune fliquette un peu paumée dans sa vie professionnelle et personnelle... Bref, vous connaissez le topo. Pour une fois on peut voir et vivre l'enquête d'un autre oeil et d'une autre perspective. Autant dire : ça fait du bien !
Car pour ma part j'ai beaucoup de mal à trouver un bon polar plein de suspens et qui n'est pas le même que le précédent lu.

Personnellement j'ai eu du mal à me plonger dans l'histoire. Et puis, sans m'en rendre compte, moins de 10 jours après l'avoir commencé j'avais fermé la dernière page du livre. On est embarqué(e)(s) dans l'histoire, on a envie de connaitre les personnages, de les découvrir et de savoir, de comprendre... Bref, un livre qui se dévore tout cru tout seul.

Une spirale agréable dans laquelle j'ai beaucoup apprécié tomber !

La cerise.



vendredi 29 juin 2012

Oublie tes magazines !


Aujourd'hui, je prenais tranquillement le métro sur la ligne 6, vous savez, celle à la couleur un peu bizarre vert turquoise. J'allais doucement de mon point A à mon point B lorsque d'un coup je sens comme quelqu'un qui essaye de bloquer la porte pour monter. Oui, vous savez ce moment typiquement parisien où le signal sonore annonçant la fermeture des portes a sonné, les portes se ferment mais le métro ne part pas. Je me retourne curieusement et là je vois une scène mille fois répétées : quelqu'un essaye de monter dans le métro à la fermeture des portes, alors que le prochain arrive dans 5 minutes à tout casser. 
Aujourd'hui c'était une jeune fille, armée d'un bagpack, les bras coincés dans la porte en train de vainement tenter de l'ouvrir. La pauvre n'eut point assez de force contre les mâchoires automatiques des wagons du métro parisiens, et dû abandonner. Seulement elle n'avait pas pensé à son petit sac "RELAY" qui lui, allait décidé de rester coincé dans la porte. Elle tire, s'époumone, tente de faire quelque chose mais rien ne fonctionne. Le métro démarre, et là, clairement, je crois rêver. La jeune fille se met à courir après son sac ! Une vraie scène de film en soi. Panique à l'intérieur du métro, des personnes essayent de faire quelque chose... Seulement, on n'allait quand même pas tirer l'alarme pour un ou deux magazines ! 

Petite question que je me pose à chaque fois que je vois ce genre de scène, où quelqu'un court après un métro alors que le suivant n'est que quelques minutes après. Ou encore lorsqu'une personne bloque les portes et se coince le corps entre les portes, et préfère retarder tout le monde et lui-même plutôt que de laisser le trafic se dérouler tranquillement : quel est l'intérêt ??

Alors bien sûr j'ai plusieurs réponses à cette question, mais aucune que je ne trouve vraiment valable : 

- rentrer plus vite chez soi. Oui mais à l'heure de pointe il y a un métro toutes les deux minutes
- être à l'heure à un rendez-vous. Heu, honnêtement, si vous avez 5mn de retard, êtes-vous réellement à ça près ? Et puis, avec nos téléphones portables, il est facile de prévenir la personne qui vous attend non ?
- et puis c'est tout !

Bref, dans le métro, il vaut mieux y aller à la cool. Sinon on fait tous un infarctus à 45ans vous ne pensez pas ??

La cerise.